Mi-bilan mitigé
Jusqu’à présent les performances en hôtellerie-restauration sont plutôt satisfaisantes pour les professionnels, même si des disparités existent. « On revient à des seuils proches de 2019. On a retrouvé une clientèle paneuropéenne avec un pouvoir d’achat supérieur à la clientèle française », explique Laurent Duc président UMIH Hôtellerie.
En effet, autant les hôteliers retrouvent des résultats proches de ceux de 2019, c’est-à-dire avant la crise sanitaire. Il n’en est pas de même pour les restaurateurs. Plusieurs raisons à cela : la canicule qui pousse les clients à préférer les pique-niques, même le soir sur la plage, à un repas au restaurant. A cela s’ajoute une réelle baisse du pouvoir d’achat dû à l’inflation et à la baisse du plafond journalier du ticket restaurant ce qui poussent les clients à la vigilance quant à leurs dépenses.
Pour autant, la frilosité des touristes français est quelque peu compensée par le retour des touristes internationaux, notamment Américains et Moyen-Orientaux pour les destinations de la Côte d’Azur, mais également Britanniques, Espagnols, Néerlandais ou encore Allemands. En effet, les chefs d’entreprise subissent des hausses importantes en matière d’énergie, de matières premières, de loyers. Ils ont été obligés d’augmenter leurs prix pour faire face.