Extension du passe sanitaire

Les professionnels de l’hôtellerie-restauration refusent de supporter le cout du licenciement des salariés qui ne seront pas en possession d’un passe sanitaire valide.

Depuis hier, le texte de loi pour l’extension du passe sanitaire est débattu à l’Assemblée et à partir du 23 Juillet au Sénat. L’UMIH s’est positionnée contre le texte dans l’attente de garanties ou d’éclaircissements sur les modalités du contrôle du passe, les sanctions, l’obligation de le présenter en terrasse et sur la relation de travail avec nos salariés qui sont soumis au passe sanitaire.

Le Premier ministre a précisé que les chefs d’entreprise d’ERP dont restaurant n’auront pas à vérifier l’identité des clients :

juste le passe sanitaire avec l’application Tous Anti Covid Verif.

La vérification d’identité se fera de façon aléatoire par les forces de l’ordre ou sur demande du professionnel. Sur les sanctions, plus question de 45 000 euros d’amende pour le professionnel en cas de manque de contrôle du passe mais de 1500 euros.

Ce midi, les députés ont rejeté tous les amendements visant à supprimer l’obligation du passe sanitaire sur les terrasses. Il faudra compter sur le Sénat pour faire évoluer le texte à présent.

Enfin, sur la vaccination de nos salariés. Nous avons demandé un report de l’obligation pour les salariés au 15 septembre et un accès prioritaire aux rendez-vous de vaccination. Nous avons également indiqué que la profession refusait de supporter le cout du licenciement des salariés qui ne seront pas en possession d’un passe sanitaire valide comme cela est prévu dans le texte à ce jour.

Les 4 organisations professionnelles représentatives du secteur des hôtels, cafés, restaurants qualifient ce texte d’inacceptable

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